Quand je naîtrai, tu me choisiras,
Et pour la vie tu me garderas,
Et si parfois, dans ta maison je m'oublie,
Pardonne-moi, je suis encore petit.
Tu verras, quand je grandirai,
Propre, très sage je deviendrai.
Mon amour et ma fidélité grandiront pour toi
Tu seras mon univers, mon avenir et ma joie
Tu seras mon seigneur et mon maître
Ton esclave et ton enfant je veux être
Sans hésiter je te donnerai ma vie
Mais, s'il te plaît, je t'en supplie
Ne m'abandonne pas...
En France, une règle impose que tous les chiens portant un pedigree qui naissent une même année portent des noms commençant par la même lettre. Cette règle a été instaurée pour mettre de l'ordre dans le « Livre des origines français » ou LOF, registre d'état civil canin depuis 1885.
Durant longtemps, les propriétaires n'étaient pas contraints de déclarer rapidement leur animal et certains le faisaient même plusieurs années après la naissance. De ce fait, le fichier national était vite devenu un véritable casse tête lors des consultations puisque les chiens n'étaient pas inscrits dans l'ordre chronologique de la date de leur naissance.
En 1926, la Société centrale canine, chargée de tenir à jour le registre « LOF », met en place un premier système de lettrage pour simplifier la consultation. Tous les chiens nés une même année doivent porter dorénavant un nom dont la première lettre est celle choisie pour l'année en cours : « A » en 1926, « B » en 1927, etc. (le « Z » fut exclu)). Cependant de 1948 à 1952, de nombreux propriétaires se sont insurgés contre ce système qui leur imposait les lettres « W », « X » ou « Y », car elles offraient trop peu de possibilités de noms, ce qui eut pour conséquence qu'en 1952 un chien sur quatre portait le nom de « Zorro ».
Finalement, en 1973, la Société centrale canine supprima définitivement les lettres jugées difficiles « K », « Q », « W », « X » ou « Y », réduisant à vingt l'alphabet des noms canins. (source Wikipédia)